Leeeees Zoulies Colonies de Vacaaaanceuh!(PV Marina)

Ah! Les vacances d'été. Ce soleil resplendissant, ce ciel d'un bleu relaxant(Comment j'suis trop doué, j'fais des rimes sans faire exprès! Et PAF, une autre! Héhé.), le sable chaud des plages, le clapotis des rivières, l'eau qui s'écrase contre le bord des plages en éclaboussant les pieds des enfants joyeux, les colonies d'élèves où l'on s'amuse sans cesse... Bref, un évènement que tout être humain normalement constitué attend avec impatience et fait tout pour prolonger le plus longtemps possible!

Une mouette volait au dessus de l'étendue turquoise qui s'étalait sur quelques kilomètres avant de rencontrer la plage au sable blanc, presque brûlant, de Witch Beach. La colonie de vacances pour Sorciers avait rouvert et, comme d'habitude, une tripotée d'élèves s'étaient précipités avec impatience vers sa plage, son hôtel et toutes ses autres merveilles dont chacun rêvait.

La mouette, appelons-la Berthe, surveillait son territoire. Il y avait bien longtemps que Berthe n'était plus revenu planer au dessus de ses eaux délicieuses, mais elle estimait encore être la reine de la mer de Witch Beach. Berthe était la plus grande pêcheuse de tout Witch Beach. Elle pouvait plonger en fermant les yeux et ressortir avec quinze succulents poissons luisant dans son bec musclé. Or, aujourd'hui, Berthe était nostalgique de ces heures de gloires au-dessus de Witch Beach, et elle avait faim. Elle avait donc décidé de revenir sur ses terres, histoire de remettre de l'ordre dans tout ça.

Berthe passa au-dessus d'un banc de poissons volants à qui elle passa le bonjour avant de plonger, sans pitié, raflant le quart de leurs effectifs sous le visage horrifié de leurs congénères. Cruelle, la mouette recommença jusqu'à ce que tous se soient enfui. Berthe était heureuse. Elle n'avait perdu la main. Pardon, l'aile.

La mouette vit alors quelque chose qu'elle espérait depuis tant d'années. Un aileron! Un aileron pointu, gris, déchiré à certains endroits dépassait de l'eau. Berthe n'était pas inconsciente. Mais Berthe était vaniteuse, et l'aileron était de taille tout à fait acceptable. Elle n'avait qu'à tirer dessus, et le requin suivrait! Oui, Berthe n'avait cure des lois de la gravité. Après tout, une mouette ne va pas à l'école, n'est-ce pas? On ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur.

Berthe plongea, savourant d'avance sa victoire sur le Seigneur des Mers. Mais lorsqu'elle tira, elle se sentit happé vers le fond. Elle était à présent complètement sous l'eau et battait pitoyablement des ailes pour tenter de ne pas descendre plus. L'aileron s'échappa et Berthe prit peur. Sous aile se dessinaient, dans le noir des profondeurs, deux rangées de dents pointues qui se rapprochaient dangereusement. Berthe s'affola.

Elle se mit à battre des ailes le plus fort possible, voulant à tout prix sortir vivante de cette mésaventure. Ses amies n'en croiraient pas leurs yeux! "OH, Berthe! Tu as survécu au requin! Tu es vraiment la plus forte, ma chérie!" Oui, tout cela s'annonçait bien plaisant. Mais pour l'heure, elle devait sortir de l'eau. Les dents se rapprochaient, elle allait être mangée! OUF!

Au dernier moment, alors que les dents se refermaient sur sa queue, lui arrachant trois plumes avec une douleur lancinante, Berthe émergea à la surface et poussa un cri de joie. Ou de douleur. Ou même des deux à la fois! Qui sait?

Elle n'était cependant pas rassuré. Elle semit à voler, plus vite, toujours plus vite, vers la plage, elle l'atteignit en moins de deux minutes alors qu'elle était au large à peine un instant auparavant, elle survola la plage en déchirant deux parasols, elle bouscula la glace d'un petit garçon, elle atteignit la forêt, puis une clairière, elle regarda derrière elle et... L'impact, soudain.

Jérémie se réveilla en sursaut. Le sortilège que les gérants avaient lancés sur les vitres les rendait incassables, mais il n'ôtait pas le moins du monde leur son aux chocs. Là, à l'instant, un BOUM explosif venait de retentir. Le jeune élève tourna le regard juste à temps pour voir un oiseau, une mouette plus précisément, tomber du rebord de la fenêtre et disparaître derrière les buissons.

Jérémie se laissa retomber sur son oreiller.

*PUTAIN DE MOUETTE! T'aurais pas pu attendre que je me sois réveillé? Juste quand Johnny Depp m'offrait une glace gratuiteuh... Pff... J'ai faim maintenant!*

En fait, ce fut à peu près la seule motivation qui l'obligea à se lever. Jérémie Anderson crevait la dalle et comptait bien s'offrir un bon petit déjeuner bien calorique afin de commencer sa première journée de vacances en beauté!

Il sortit de son lit à baldaquins, bondissant sur le sol. Il avait apparemment eu chaud durant la nuit, car son haut de pyjama était roulé en boule à l'autre bout du lit. Il était également torse nu, ce qui appuyait cette thèse. Il n'était pas habitué... Le temps à Pré-Au-Lard était plutôt médiocre, pour ne pas dire nul à chier, et il s'était habitué à un climat réfrigérant.

Il enfila rapidement une chemise à manches courtes verte, illustrée de fines rayures verticales blanches et d'un motif bleu légèrement turquoise stylisé(C.f. Avatar) et son bas de maillot de bain, un short Ripcurl multicolore, passa une mitaine par-dessus sa montre au poignet gauche, la froissant faussement négligemment comme il le faisait chaque matin, et l'autre bien tirée le long de son avant bras droit, attachant au-dessus un bracelet clouté et un serre-poignet noir avec une tête de Mr. Jack, le tout le plus rapidement possible, et se rua dans la cuisine.

Après trois croissants, un lait chaud, deux jus d'orange, quatre muffins, un grand cookie et une part de tarte au citron, Jérémie sortit de l'hôtel avec sa serviette de bain et se dirigea vers la plage, pieds nus: il n'y avait qu'une courte distance jusqu'à la plage et il ne disposait que de Dr. Martens qui auraient donné un résultat plutôt ridicule accompagnées de son short de bain.

Arrivé sur le sable, il s'efforça de rester calme malgré la chaleur incroyable du sable, et se dirigea vers le marchand de glace. Il avait encore faim.

Quelques minutes plus tard, il était étendu sur sa serviette et savourait avec délice une glace au citron absolument divine.

Les vacances... Quelle invention merveilleuse. En plus, elles tombaient généralement dans les périodes les plus amusantes. Quel hasard fou me diriez-vous. Mais les vacances que Marina aimait le plus était bien les vacances d'été. Pourquoi donc ? Parcequ'elle se résumait à ce que la jeune fille aimait le plus faire dans sa vie. A savoir, manger, et ne rien faire. Depuis la veille au soir, Marina et ses parents avaient pris une chambre dans l'hôtel de Witch Beach. Il faut dire que la jeune fille avait passé la soirée à regarder la télé. Qui peut résister à trois épisodes de Supernatural ? Pas elle en tout cas. Heuresement que cet hôtel était équipé de technologie moldu. Marina n'aurait pas survécut sinon. Avec deux parents moldus, elle avait vite pris goût et ne pouvait plus se passer de toutes ces inventions. C'est à l'heure tardive d'une heure et demie du matin, que sa mère râla, obligeant la jeune fille à aller se coucher. Ca tombait bien, le troisième épisode était fini. Elle avait donc précipitamment enfilé son pijama: un jogging et un t-shirt orange avant d'aller s'installer dans son lit, Mr Panda, son éternel Panda en peluche dans les bras.

Mr Panda était une pauvre peluche perdue dans un grand magasin moldu du nom de Ikea. Alors qu'une expédition familiale était organisé dans le grand magasin, Marina tomba nez à nez avec le petit animal. Vite elle le prit dans ses bras et vite elle alla voir sa gentille maman avec des yeux de chat potté. Après un non catégorique, et une heure de soulage intensif, Mr Panda, qui ne s'appelait pas encore Mr Panda se retrouva à la caisse. C'est ainsi que ses folles aventures commencèrent ! Déjà Marina lui trouva un nom parfait: Mr Panda. Ce nom lui plaisait beaucoup d'ailleurs, ca lui donnait un certain charme. Enfin ça, c'est lui qui le disait. En arrivant chez sa nouvelle propriétaire, Mr Panda fit la connaissance de toutes les autres peluches de la jeune fille: Doudou, Hello Kitty, Futuroscope, Mimihops et Bisounours ainsi que du chat de cette dernière. Le dit chat n'avait pas de nom précis vu qu'il en changeait tous les jours. Bref, Mr Panda vécut des aventures fantastiques, comme par exemple lorsqu'il partit en vacances en Normandie avec Marina et sa meilleure amie et où il dû les écouter jouer de la guitare et chanter du Nirvana et Arctic Monkeys toute la journée, ou encore lorsqu'il partit en croisière avec sa propriétaire sur un superbe bateau et qu'il fut obliger de poser avec de fausses ray-ban. La vie d'un Panda n'est pas de tout repos, heureusement qu'il peu dormir et manger des bambous quand il le veut.

Le Lendemain, très très tôt le matin, vers 10h30, Marina se réveilla. Sa couverture était sur le sol et elle était à l'envers, c'est-à-dire avec les pieds sur son oreiller et la tête à l'endroit où devrait se trouver ses pieds. Après dix minutes de réflexion pour savoir si oui ou non elle allait se lever, la jeune fille décida de finalement se lever. Elle avait faim. Marina attrapa sa couverture et la jetât sur son lit et posa délicatement Mr Panda sur son oreiller. Les cheveux ébouriffé, la bouche pâteuse, la jeune fille descendit jusqu'au self où était servi le petit déjeuner. Tout le monde était habillé. Pfeu' elle était bien en pijama et elle avait faim, la jeune fille n'allait tout de même pas s'habiller alors qu'elle allait mourir de faim ? Si ? Et bah' non. Se servant trois toasts et les tartinant de nutella, Marina pris aussi un verre de jus d'orange et alla rejoindre ses parents à table. Ils avaient déjà presque fini et en cinq minutes top crono, la petite sorcière avait engloutit son repas elle aussi. La famille remonta alors dans la chambre où Marina décida de monopoliser la salle de bain. Après être resté environs quinze minutes sous la douche parce que Maman ralait, et avoir enfilé son maillot de bain dorée et noir avec une mini-jupe en jean, la jeune fille sortit de la salle de bain et décréta qu'elle allait à la plage. C'est donc en tong dorée que Marina se rendis sur la plage. A peine arrivée, elle vit un marchant de glace, vite elle sortit de l'argent de sa poche et vite elle acheta une glace pistache/fraise. Contente de son achat, sa glace à la main, elle avança sur la plage, sa serviette sous le bras. Au bout d'un petit moment, il eu un petit coup de vent. Douée comme elle l'était, Marina lâcha sa serviette qui retomba sur la tête d'un garçon. La jeune fille s'approcha de lui et récupéra sa serviette.

- Désolée.

MIAM! C'était le seul mot qui venait à l'esprit de Jérémie. HMMMM, que c'était BON! Le citron ni trop doux ni trop acide, la fraîcheur sur les dents du jeune garçon, contrastant avec la chaleur ambiante presque étouffante... Un pur délice!

Pour comprendre comment ce mot pouvait à lui seul prendre autant de place, il faut avant tout connaître le fonctionnement de l'esprit de Jérémie. En effet, celui-ci n'est pas très compliqué. Jérémie est, en période scolaire, tout à fait normal mentalement parlant - si on passe sous silence quelques petites crises d'hystérie négligeables. Mais, en vacances, la plus grande partie de son cerveau... Se met en "grève". En gros, elle part en vacances elle aussi! Et vui. Scandaleux, n'est-il pas? Mais bon.

Et donc, en période de vacances, Jérémie ne pouvait penser qu'à une seule chose à la fois, sous peine de surchauffe neuronale. Ah oui, c'est que c'est sensible ces petites bêtes! Enfin bref.

Or, en ce moment, plusieurs choses arrivaient en même temps. Premièrement, Jérémie mangeait une glace, et cela occupait la plupart de ses capacités mentales. Deuxièmement, une serviette lui était tombé sur la tête. Il crut tout d'abord que c'était la sienne qui s'était retournée, ou même qu'il s'était inconsciemment tourné, mais non. Car il était toujours assis sur sa serviette à lui, et d'ailleurs une jeune fille venait de tirer sur la serviette qui semblait apparemment être la sienne.

Jérémie, la langue sortie et collée à sa glace avec une expression de parfait ahuri, la regarda d'abord sans trop réaliser ce qui se passait.

*Gnééééééééééé? Heeeu, analysons tout ça. Un: j'avais une serviette sur la tête. Bon, ça ça va. Deux: Je n'ai plsu de serviette sur la tête. mouais, un peu contradictoire tout ça! Trois: La serviette elle s'est envolée... Ah tiens, non. C'est la fille qui l'a prise. Fille? Où ça? Ah vui. Quatre: Y a une fille de mon âge devant moi.*

Je pourrais continuer ainsi pendant un certain temps, mais bon, ça m'étonnerait beaucoup que vous soyez passionnés par cela... Donc je continue. Bien sûr, ce qui va suivre n'est qu'une adaptation de la réalité, puisqu'il y eut entre autres plusieurs constatations intérieures de la part de Jérémie. Mais passons.

Reprenant vaguement ses esprits, il sourit à la fille en guise de pardon. Il était sûr de l'avoir déjà vu quelque part... mais où?

AH OUI! Flash. Il la connaissait de vue, elle était à Poufsouffle en troisième année, il avait dû la croiser une ou deux fois dans leur Salle Commune...

Marina regardait le jeune garçon en face d'elle et explosa de rire devant son expression ahuri, mais elle se reprit très vite. Ce n'était pas très gentil de se moquer des autres. Ce n'est pas ce qu'aurais fait 1021, le héros qu'elle avait créé avec sa meilleure amie. Vous vous demandez certainement qui est 1021 ? Et bien c'est un chiffre magique qui doit sauver le monde du perfide décimal. Je suis sûr que vous mourrez d'envie de connaitre le début de l'histoire de ce héros. Il était donc un chiffre que se nommait 1021, Ce chiffre avait un accent étrange et finissait souvent ses phrases par "hin !". 1021 était amoureux de sa voisine 1022 et était aussi le meilleur ami de 1020. 1021 était le fils de Mr 10 et Mme 21. Tout commença, quand il vit, ce matin, un lapin tuer un chasseur, mais surtout quand 1021,5 vint s'installer entre chez 1021 et 1022... Quoi ? Vous en avez marre ? Vous ne voulez plus écouter la superbe histoire de 1021 ? Vos ne savez pas ce que vous perdez, c'est dommage.

Bref, 1021 lui, aurait mangé sa glace et attendue une réaction de son interlocuteur. En plus, 1021 il utilise des mots intelligents ! C'est donc ce que fit Marina, elle lécha sa glace en attendant que le garçon ai une réaction. Mais il semblait plus en surchauffe de neurone qu'autre chose. Soudain Marina se remit la tête du garçon, il était à Poufsouffle comme elle sauf qu'il avait un an de plus. Elle était trop intelligente quand même. Il s'était croisé une ou deux fois, mais ne s'était jamais parlé. Sauf une fois si la jeune fille se souvenait bien. C'était à la bibliothèque.

Un jour de Novembre, une semaine avant son anniversaire, Marina avait décidé de faire ce devoir de Potion qu'elle devait rendre pour le lendemain. Elle s'était donc rendue à la bibliothèque et avait cherché un livre sur le Polynectar, la potion sur laquelle elle devait faire un exposé. Elle était donc montée sur une des échelles permettant de regarder les livres sur les plus hautes étangère, et là, son sac s'était décroché de son épaule et était tombé sur la tête du même garçon. Heureusement le sac de Marina ne contenait qu'un rouleau de parchemin et une plume.

C'était tout de même la deuxième fois que le jeune homme se recevait les affaires de la jeune Poufsouffle sur la tête. Le pauvre. En y réfléchissant, le seul mot qu'elle lui avait dit, c'était "désolée" et elle était partie avec son livre et le sac qu'elle avait récupéré sur sa tête. Elle ne connaissait donc même pas son prénom. Autant y remédier immédiatement.

- Je m'appelle Marina.

Souvent, Jérémie avait des flashs, des re-surgissements de souvenirs qu'il avait jusqu'ici complètement zappé. Or, c'était ce qu'il venait d'arriver.

*FLASH-BACK*

Cette prof était définitivement tarée. COMMENT pouvait-on donner autant de corvées à de pauvres petits enfants adorables et sans défauts?

...

Bon, OK. Ils l'avaient LÉGÈREMENT... Ils avaient fait exploser sa corbeille à papier sur elle. Mais ce n'était pas comme si c'eut été humiliant! Elle était juste recouverte d'ordures, mais ce n'était pas SI GRAVE que ça, non? Bon, d'accord, ils étaient tous absolument répugnants, ils avaient une mentalité de Troll trisomique, ils étaient vicieux et méchants, maaais... C'était de la pure défense légitime! Après tout, cette tarée les avaient quasiment tous envoyés à l'infirmerie avec ses sortilèges à la con!

Sorcière! ... Oui, enfin, heu, voilà quoi!

C'était pas une raison pour leur rajouter une dizaine de parchemins complets MINIMUM sur le sortilège d'Explosion et ses dangers! Pff...

Alors voilà, Jérémie était plongé dans un bouquin de Défense Contre les Forces du Mal, au premier étage de la Bibliothèque, et il cherchait vainement à trouver la définition de ce *CENSURÉ* à la *CENSURÉ* de *CENSURÉ* de Dynamitus! Et, apparemment, il n'avait pas fini d'en baver car un sac, par miracle plutôt léger, venait de lui tomber sur la tête. Il ne devait pas contenir grand chose, mais la surprise fit quand même peur à Jérémie qui sursauta et se meurtrit le genou contre un des pieds de la table.

"ARGH!"

Le sac quitta pourtant bientôt sa tête et Jérémie eut juste le temps d'apercevoir le visage de Marine avant qu'elle ne s'enfuie en marmonnant un vague "Désolée".

*FIN DU FLASH-BACK*

Il sourit une nouvelle fois à la jeune fille.

"Mais en fait, tu m'en veux personnellement, c'est ça?"

Il plaisantait, bien sûr. Il ne lui en voulait pas du tout, il était lui-même complètement à côté de ses pompes...

"Jérémie. Jérémie Anderson."

Si Marina se souvenait bien, elle avait eu une bonne note à son devoir. Heureusement qu'elle avait appris ce superbe sort permettant de recopier des pages entières de livre sans se fatiguer, car oui, c'est ce qu'elle avait fait, la jeune fille avait simplement recopier les lignes du livre et changé deux ou trois mots et c'est ainsi qu'elle avait obtenue la meilleure note de la classe. Le professeur avait même lu une partie de son devoir: "Cette potion permet de prendre l'apparence physique d'une personne pendant une heure. Mais si le buveur en reprend avant sa retransformassions, il rallonge l'effet d'une heure. Elle ne doit pas être utilisée pour se transformer en animal. Les ingrédients nécessaires à la fabrication de cette potion sont : sangsues, peau de serpent d'arbre du cap, corne de bicorne en poudre, chrysopes cuits durant 21 jours, cheveux ou autres éléments physiques de la personne dont on souhaite prendre l'apparence, sisymbre cueilli à la pleine lune, touffes de polygonum, essence de crabe

La durée de préparation est de 1 mois"

En même temps, il aurait très bien pu lire un autre devoir puisque la majorité comportait exactement la même introduction... En tout cas, lorsqu'elle était partie précipitamment, elle s'était rendu compte un peu plus tard qu'elle avait perdue un badge. C'était vraiment pas juste, surtout que ce badge était l'un de ses préférés. Mais bon, elle en avait racheté un autre.

Revenons à l'instant présent, Marina léchait sa glace pendant que le jeune homme se remettait de ses émotions. D'ailleurs il lui posa une question qui fit rire la jeune fille.

- Moi j'ai rien contre toi, c'est mes affaires qui t'en veulent. Enchantée Jérémie. Dis, je peux m'asseoir à côté de toi ?

Bon, on va dire que Marina n'était pas trop du genre à attendre une réponse. Elle s'installait où elle voulait et partait si jamais elle faisait trop chier le monde. Sympa non ? Donc, la jeune fille posa sa serviette sur le sol et s'assit dessus avant de continuer la dégustation de sa glace. La prochaine fois qu'elle viendrait sur la plage, c'est sur elle en prendrait une autre, mais pas du même parfum. Elle essayerait Vanille/Caramel. Ca devait être bon aussi.

Le soleil brillait dans le ciel et le doux son des vagues rappelait à tout le monde que les vacances étaient là et qu'elles resteraient un bon bout de temps encore. Dans le ciel, une vaillante mouette volait. Elle avait l'air un peu sonnée, comme si elle s'était pris une vitre en pleine figure. Pauvre mouette.

Bon, si ça l'avait aidé, après tout… Pourquoi pas? Mais bon. Elle avait quand même des habitudes un peu spéciales! Enfin bon.

Jérémie opina de la tête, se décalant un peu pour lui laisser de la place. Apparemment, Marina n'avait pas attendu son autorisation. Bah, tant pis! Jérémie leva les yeux vers le ciel par-dessus ses lunettes de soleil. Il léchouilla sa glace qui était déjà presque finie tandis qu'une mouette passait au-dessus. Elle avait l'air un peu sonnée et zigzaguait dans les cieux, manquant de rentrer dans plusieurs de ses congénères au passage.

Cela donnait un joli concert de cris de mouettes protestateurs assez bruyants...

Jérémie ne supportait pas les mouettes. On avait toujours l'impression qu'elles allaient vous chier dessus, à voler en rond au-dessus de vous! Oiseaux de malheur. Jérémie les connaissait, les mouettes. Il était né en Bretagne, où ses parents avaient vécu pendant un certain nombre d'années avant de revenir dans leur pays natal. Jérémie avait appris quelques mots de français mais n'était resté que jusqu'à ses cinq ans et avait depuis complètement zappé les bases de la langue qu'il avait connu en premier.

Or, en Bretagne, les mouettes affluaient. Il y en avait partout! Et une mouette par-ci, et une mouette par-là! En veux-tu, en voilà! Horreur et damnation.

Durant toute son enfance, Jérémie avait apprécié les mouettes. Un jour, l'une d'elle s'était soulagée sur lui et, depuis, il les tenait en horreur.

Après une petite moue dégoutée, il lapa les dernières traces de sa glace et se tourna vers Marina.

"Une petite baignade?"

Suivant son exemple, il n'attendit pas sa réponse et se releva, retirant sa chemise et ses divers accessoires. Il s'était posté à quelques mètres seulement de la plage et n'avait donc que quelques pas à faire pour se retrouver dans l'eau.

Il savait que, s'il voulait apprécier la baignade, il devait y aller d'un coup. Il monta donc sur un rocher proche et, après avoir respiré un bon coup, plongea. Il fit quelques brasses vers le fond de l'eau, admirant les bancs de poissons aux couleurs chatoyantes qui passaient tout près sans se préoccuper de lui.

Ce que Jérémie appréciait particulièrement, à Witch Beach, c'était le fait que l'eau soit profonde dès que l'on rentrait dedans. Ainsi, on pouvait facilement s'improviser un plongeoir et sauter de la façon souhaitée sans craindre aucune séquelle.

Ayant atteint le sable doux qui tapissait le fond de l'eau, il s'accroupit et poussa un bon coup du pied sur le sol afin de ressortir à la surface. Une fois sorti de l'eau, il regarda autour de lui afin de voir si Marina l'avait suivi ou non.

Marina aimait bien les mouettes, même si elle lui faisait peur. Quand elle était petite, la jeune fille s'amusait à leur courir après quand elle allait en vacances en Normadie. Tout allait bien jusqu'au jour où un goéland n'apprécia pas la blague et lui courut après en criant. Quand ça vous arrive à trois ans, vous êtes traumatisé à vie. Mais Marina aimait toujours courir après les mouettes pour se venger. Elle regardait tout de même les mouettes voler au cas où l'une d'elle déciderait de faire un sale coup. La jeune fille se cacha même la tête avec les mains lorsqu'elles crièrent en coeur. Quand elles furent calmés, Marina décida de finir sa glace. C'est donc en deux bouchés que le cône gaufré fut engloutit. C'est à ce moment que Jérémie proposa une petite baignade. Pourquoi pas après tout ? Marina adorait l'eau et en plus, il faisait vraiment, vraiment chaud. La jeune fille accepta, mais elle ne su pas si Jérémie avait entendue la réponse, car il avait déjà couru jusqu'à l'eau. Marina elle retira tranquillement sa jupe et ses tongs qu'elle posa sur sa serviette et courut jusqu'à l'eau. Marina avança dans l'étendue bleu jusqu'au cheville. C'était frais quand même. Oui, elle savait qu'il fallait y aller d'un seul coup, mais l'eau était froide. Frileuse Marina ? Vous croyez ? Après quelques instants, Marina aperçut Jérémie qui était ressortit de l'eau. Il allait bien falloir qu'elle entre dans l'eau. La jeune fille fit alors quelques pas de plus. L'eau lui arrivait à présent aux genoux. Si les amis de Marina avaient été là; ça ferait longtemps qu'il l'aurait jeté à l'eau. Chaque fois qu'elle les voyait et qu'il y avait de l'eau, c'était impossible qu'elle ne finisse pas mouillé. La fois la plus amusante d'après la petite Sorcière, ce fut quand elle et ses amis avaient dîné avec leurs parents dans un restaurant japonais et qu'à la fin du repas, juste avant de partir, elle avait fini dans le bassin des poissons rouges. Des histoires comme celle-ci, Marina en a plein. Elle pourrait passer des heures à vous les raconter, mais je pense que vous n'en avez pas réellement envie. Après s'être habitué à la température de l'eau, Marina décida de prendre son courage à deux mains. C'est donc après une profonde inspiration et avoir compté jusqu'à trois, que la jeune fille fit deux pas de plus pour ensuite plonger dans l'étendue bleutée. Marina ressortit presque instantanément la tête de l'eau et chercha Jérémie du regard. La frange de la jeune fille lui tombait devant les yeux. C'était pas très pratique. Au bout que quelques secondes, Marina repéra son camarade et s'approcha de lui en quelques brasses et en souriant.

- Ca fait du bien de se baigner... Mais l'eau est froide. AAAH" !

Ne vous inquiétez pas, c'était juste un petit poisson, un petit poisson qui avait effleuré le pied de la jeune sorcière. Non seulement elle avait peur des mouettes, mais en plus les algues et autres petites choses qui lui effleuraient les pieds quand elle se baignait lui donnaient une peur bleue. Oui, cette fille était bizarre.

OOOOOH! Du calme, là! Non mais. On a pas idée de hurler comme ça!

Se disait le poisson qui nageait par là.

Oh! Oh! OOH! Tarée, va.

Expliquons-nous plus clairement. Le gentil petit poisson nageait par là depuis bieeen longtemps. Il était là plusieurs heures avant les deux jeunes gens qui sautaient à présent comme de grands malouds dans l'eau claire qui avait toujours abrité notre cher poisson, appelons-le Gaspard. Or, voilà que Jérémie et Marina troublaient son eau? Ah! Ça non. Gaspard allait leur apprendre! Gaspard allait se mettre en colère!

Gaspard était de très mauvaise écaille - Et oui, hein, un poisson on peut pas dire que c'est de mauvais poil - ce matin. Il avait passé une nuit plutôt agitée, et espérait bien rattraper ses quinze heures de sommeil, il les avait bien méritées!

D'abord, alors qu'il rentrait chez lui, fatigué, rompu, il s'aperçut, et cela lui fit un bien grand choc, que la moitié de ses enfants avaient été mangés! OH! Qui était le goujat qui...? Enfin peu importe. Le plus important, c'était sans doute que sa femme, appelons la Marie-Jeanne, était partie avec ce malotru! Oh, elle n'avait pas dû beaucoup résister... Marie-Jeanne était une femme, pardon, une poissonne facile. Mais tout de même! Gaspard était profondément choqué. Si choqué, qu'au lieu de manger son habituel corail, il mangea ses propres enfants! Il engloutit les quelques milliers qui restaient, ce qui était assez impressionnant étant donné sa ridicule petite taille, puis, se rendant compte de sa macabre erreur, il pleura toutes les larmes de son petit corps écailleux. Enfin, non il ne pleura pas. Car, tout le monde le sait, les poissons ne pleurent pas. Ou alors... Ça ne se voit pas? Peut-être nagent-ils dans leurs larmes. C'est un chagrin qui a du charme! Enfin bref.

Gaspard, après avoir savouré, enfin, mangé de façon accidentelle sa progéniture, partit en recherche d'un nouvel abri. Car le remords était trop grand. Il ne pouvait pas rester dans cet endroit qu'il avait à présent souillé du sang de ses propres enfants... Alors il quitta sa confortable anémone, et partit en quête d'un nouvel habitat.

Il eut, sur son chemin, une panoplie d'aventures incroyables! Aaaah, que de fatigue cela engendra...

A peine quinze minutes après le début de son voyage, Gaspard se retrouva face à un crabe géant qui faisait au moins dix centimètres de haut! Et encore... Gaspard, grâce à son intelligence et son habileté naturelle, réussit à passer entre les pinces tranchantes du crabe monstrueux, appelons-le Jean-Jacques, et, fier de ses prouesses, continua son chemin à travers les eaux qui, à présent, ne lui faisaient plus peur.

Mais il n'était pas sorti de l'auberge! Quelques temps plus tard, alors que l'eau se faisait plus sombre, Gaspard fit la rencontre d'une étrange poulpe... La poulpe, appelons-la Cunégonde, l'entraîna dans sa grotte en l'ensorcelant de sa voix de ténor - après réflexion, c'est un peu étrange, n'est-ce pas? Elle lui conta des histoires magnifiques, et lui promit un futur heureux, mais... Gaspard n'était pas adepte de la Poulpologie. Il la trouvait fort repoussante et s'en alla. Alors Cunégonde, folle de rage, le poursuivit! Il faillit se faire manger plusieurs fois, mais, jouant de ruse et de rapidité, il parvint à la semer.

Mais ses aventures n'étaient pas finies! Il rencontra ensuite un homard, appelons-le Basile, une baleine, appelons-la Mariette, un dauphin très sympathique, appelons-le Pierrot, et une sirène, qu'il vaudrait mieux ne pas appeler...

Ah! La nuit avait été éprouvante pour ce pauvre Gaspard. Et maintenant, ces deux boutonneux allaient le perturber encore? Ah, non! Il se plaça en face du jeune garçon, et, fronçant les sourcils qu'il n'avait pas, lui lança un véhément:

"BLUBLABLOBLOBLOUB!"

Que le jeune impertinent ignora. Alors Gaspard, qui avait tout de même sa dignité, tourna les nageoires et fit mine de prendre le large quand on le retint. Mais que? OH!

Jérémie sortit le poisson par la queue, le fixant avec incompréhension, puis éclata de rire. Il le remit à l'eau, et dévisagea Marina.

"Wooouh, quel terrifiant monstre marin..."

[Réponse plus que médiocre, mais je me suis dit que tu hurlais depuis un peu longtemps... x3]

[ Nous sommes de retour pour vous jouer un mauvais tour ! Afin... #SBAAF# ]

Marina regarda le petit poisson avec une tête étonné. Ce ne pouvais être ce poisson qui avait faillit lui dévorer la jambe il était bien trop petit. Quoique, si c'était un poisson psychopathe tout était possible. Personne ne pourrait connaitre la vie et les possibles entés cédant juridique de ce poisson. Vous croyez que ca existe dans la mer ? Tout est possible vous me direz. La jeune fille étudia le poisson qui semblait tourner de l'œil.

- Il faudrait peut-être le remettre dans l'eau ? Il tourne de l'œil.

Marina regarda ses pieds, histoire de voir s'il n'y avait pas d’autres poissons ou des algues étranges qui pourraient lui donner une peur bleue. Apparemment non... La jeune fille passa sa main dans ses cheveux mouillés et plongea. Après quelques brasses sous l'eau, la tête de la jeune fille refit surface. Finalement l'eau n'était pas si froide, et ca réveillait un peu de se baigner le matin. La jeune fille se promit de recommencer. Normalement, elle ne se levait pas avant midi et demi, une heure de l'après-midi et la mâtiné était déjà passée. Généralement, la sorcière se baignait en fin d'après-midi, voir la nuit. Certaines personnes et elle-même se demandaient parfois si elle n'était pas un peu vampire sur les bords. En y repensant, c'était à peu près impossible, elle mangeait trop et aimait bien le soleil. Peut-être avait-elle un ancêtre vampire ? Autre possibilité presque impossible elle aussi vu que les parents de la jeune fille était des Moldus. Étrange, étrange... Ne nous attardons pas sur cette histoire, l'heure approchait de midi et bien qu'elle venait de manger une glace, elle avait de nouveau faim. Il y avait une petite brasserie sur la plage qui vendait de très bon sandwich parait-il. Marina avait en ce moment très envie d'un sandwich jambon/fromage... Elle avait bien un peu d'argent dans la poche de sa jupe, certainement assez pour se payer un sandwich et une canette de coca.

- J'ai faim. Tu veux venir manger avec moi ?

La jeune fille n'attendit pas la réponse de son camarade et rejoignit la plage. Marina aurait-bien aimé avoir la classe de Pamela Anderson quand elle sortait de l'eau, m'ai ce n'était pas vraiment ça... Bon, déjà, elle n'était pas tombée... La sorcière alla s'asseoir sur sa serviette et attendit de sécher un peu. Après avoir ébouriffé ses cheveux, elle regarda si Jérémie l'avait suivie.

[Désolée c'est pas très long]

» Marina Stones(Poufsouffle)