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 Chambre 216

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Jérémie Anderson
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Jérémie Anderson


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MessageSujet: Chambre 216   Chambre 216 Vifdor2Ven 23 Mai - 14:26

I-Prologue

Ginny ouvrit un œil. Elle avait lu quelque part que si on ouvrait les deux yeux en même temps, on risquait un traumatisme crânien. Elle avait beaucoup ri en lisant cette phrase, mais avait changé d’opinion quand une de ses amies lui affirma avoir perdu un oncle de cette manière. Cette fille avait toujours des histoires incroyables à raconter. Évidemment, Ginny avait deviné depuis longtemps que ce n’étaient que fabulations, mais elle préférait rester sur ses gardes. On ne sait jamais.

Après avoir regardé à droite, puis à gauche, avec son unique œil ouvert, elle entreprit difficilement de faire s’écarter les paupières du second. Elle avait constaté qu’il était toujours plus difficile d’ouvrir l’œil gauche que l’œil droit, et à chaque matin se promettait de commencer par le gauche, mais elle se laissait prendre à chaque reprise. Alors, maintenant, elle n’essayait même plus.

Ça y était! Les deux yeux ouverts, elle fixa le plafond avec résolution.

<<Aujourd’hui, tu TROUVES tu travail! Tu es une femme indépendante, tu es forte, tu n’as pas besoin de ton ours d’homme qui hiberne pendant l’hiver, tu es une battante!>>

La battante regarda à ses côtés et fit un gros câlin à son ours d’homme qui hibernait pendant l’hiver. Finalement, elle aimait bien ça, la protection de l’ours. Et puis, elle n’avait jamais réussi à garder son travail plus de deux jours, alors... Enfin bref. Le grognement de l’ours qui la repoussa avec une de ses grosses papattes velues fit revenir en force ses décisions de femme forte et indépendante, et elle se leva sans lui faire de bisous. Ça lui ferait les pieds! Na.

Ginny enfila ses chaussons et se dirigea, digne et fière, vers son empire personnel. À savoir: la CUISINE! Elle ne portait qu’une chemise, qu’elle avait chippé à Harry, sur son corps nu, conséquence de la torride nuit passée dans le lit conjugal. Résultat: un bon rhume! Rah là là... Cette vie de couple ne lui apportait que des ennuis! La vue d’une photo du mariage posée sur un des nombreux tiroir chassa ses idées de rébellion de sa tête et elle se dirigea vers sa chère machine à café. La machine à café, que Ginny avait baptisée Roberte, était l’une des meilleures amies de Ginny. En effet, elle seule pouvait s’en servir car, grâce à son cher pôpa, elle avait appris les bases de la culture Moldue et elle était la seule de toute la famille à réussir à la faire marcher. C’était, en quelque sorte, son petit triomphe personnel.

Avec un sourire conquérant, elle versa le café en poudre dans la machine et enclencha cette dernière. Elle se pourléchait déjà du succulent mélange dont elle seule avait le secret, qui aurait pu réveiller un mort et en même temps était aussi agréable qu’une morceaux de sucre...

Après sa dégustation, elle retourna dans la chambre conjugale, bien décidée à faire émerger Harry de son sommeil... Bruyant. Seulement il n’était pas dans la chambre. Ben... Ça alors! Harry n’était pourtant pas un lève-tôt, et nous étions samedi. Étrange... Le bruit de l’eau fit constater à Ginny que son mari était sans doute sous la douche. Ah oui! Cela lui revenait. Aujourd’hui, Harry avait un débile voyage d’affaires. Il devait aller exorciser un Esprit Frappeur à Paris ou quelque autre stupidité. Pfff... Ce voyage allait lui prendre tout le week-end, et elle ne le verrait sans doute que très peu ensuite à cause du Ministère qui le retenait souvent très tard...

Ginny avait trouvé ce qu’elle ferait. Terroriste. Comme cela, elle ferait exploser le Ministère et elle aurait son gros nounours pour elle toute seule!
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MessageSujet: Re: Chambre 216   Chambre 216 Vifdor2Jeu 29 Mai - 11:11

II-Loufoca(Partie I)

Harry serra les dents. L’eau coula.

<<Gnaaaaaah! Au s’cooours!>>

Le jet était glacé, mais le jeune homme n’avait pas assez de temps pour se lamenter. S’il voulait que son mensonge reste crédible, il devait partir tôt.

Cela faisait maintenant presque cinq ans qu’il était marié à Ginny, et il commençait sérieusement à s’ennuyer. Oui, Ginny était adorable, oui, elle était follement amoureuse de lui, oui, c’était un merveilleux coup au pieu, oui, elle était la femme parfaite et oui, Harry s’en voulait, oui, oui, oui... Mais c’était plus fort que lui. La monotonie, la routine, la “grisaille quotidienne”, tout ça ce n’était pas pour lui, et ça ne le serait jamais. Harry préférait le changement. Et, en l'occurrence, le changement signifiait “nouvelle conquête”. L’ex-Gryffondor en avait assez de sa fidélité qui faisait s’esclaffer Seamus. Ce dernier ne pouvait passé plus d’une semaine avec la même femme, et encore! Fallait-il qu’elle soit exceptionnelle... Souvent, Harry enviait Seamus. Son ancien camarade de classe était devenu un Don Juan incroyable, il séduisait n’importe quel individu de la gent féminine en un clin d’œil, et cela faisait un nombre assez impressionnant d’envieux.

Oui, Harry était jaloux. Et alors? Cela ne l’empêchait pas d’être très heureux, et de s’entendre on ne pouvait mieux avec Seamus. Harry était un des rares anciens élèves de Poudlard à avoir gardé le contact avec ses anciens amis. Bon, pour Ron et Hermione, c’était assez normal, étant donné qu’ils s’étaient mariés et que Ron était à présent le beau-frère de Harry, mais il voyait aussi régulièrement Seamus, Dean et Neville. Et, de son côté, Ginny organisait assez souvent des après-midi Shopping avec les sœurs Patil, Lavande Brown et, aussi étrange que cela puisse paraître, Romilda Vane. La seule personne qui avait “disparu des écrans”, comme disaient les Moldus - Harry ne comprendrait jamais ces expressions bizarres: qu’est-ce qu’était un “aikran”, au juste? -, était Luna Lovegood. Personne n’entendait plus parler de Luna depuis la fête de fin de scolarité qui avait eu lieu à Poudlard - Même Draco Malfoy avait participé! Elle s’était évanouie, comme le brouillard après l’hiver...

Enfin, bref. Harry ne devait pas trop y penser, où ses pensées allaient dériver et il se retrouverait avec une demi-heure de retard à son prétendu voyage d’affaires... Non pas que ça le gênait, non. En fait, ce voyage était une complète invention de sa part. Mais son mensonge aurait perdu une grande partie de sa crédibilité si Harry, d’ordinaire si pointilleux sur la ponctualité, partait tranquille en sifflotant avec une demi-heure de retard! Ginny trouverait ça louche, et il fallait à tout prix l’éviter...

Le jet d’eau devint subitement brûlant et Harry, surpris, lâcha un jappement de douleur. Mais il dût remercier ce changement soudain de température car il le tira de ses rêveries, le forçant à se dépêcher. Il attrapa le savon et se passa vite fait l’éponge sur tout le corps, se lava brièvement les cheveux puis sortit de la cabine de douche Moldue que Ginny avait absolument voulu placer là, dénigrant tout système Sorcier.

En réalité, la plupart des instruments ménagers et hygiéniques de l’appartement étaient Moldus, car Ginny avait tenu à ce que leur habitat soit le moins identifiable comme celui de Sorciers possible. Ne vous inquiétez pas! Voldemort était bien mort, et il le resterait. Mais Ginny ne voulait pas que toute la ville veuille les faire brûler sur la place publique, elle avait donc décidé de se fondre dans la masse. Harry devait avouer que cela ne le gênait pas tant que ça. Après tout, les Moldus se débrouillaient très bien sans magie, pourquoi pas lui? Il avait appris à se servir de plusieurs instruments électroménagers quand il était chez les Dursley, car il devait souvent se préparer lui-même son repas avec ce qu’ils avaient bien voulu lui laisser donc un général deux toasts, un fond de soupe et, quand il était chanceux, une cuisse de poulet que le chien de Marge n’avait pas fini. Mais il trouvait toujours un moyen pour ouvrir le frigo et arrivait à faire passer inaperçu les quantités qu’il mangeait en diversifiant beaucoup son alimentation, prenant juste une petite portion de chaque élément. La seule machine qu’il n’avait jamais réussi à comprendre complètement était tout bêtement la machine à café. De toute manière, celle-là, même Hermione n’arrivait pas à s’en servir. Ginny avait trouvé le secret, on en savait trop comment, mais Harry ne se le demandait pas trop: tant que le café qui en résultait restait délicieux, il ne trouvait pas son inaptitude si dérangeante que ça.

Harry sortit de la douche en vitesse, manquant de s’étaler de façon peu élégante sur le sol. Il se rattrapa de justesse à une serviette, arrachant la moitié du portemanteau du mur. Bon. Ce n’était pas si grave que ça, après tout il réussirait sûrement à lancer un Reparo sur ce putain de bordel de saloperie de merde de portemanteau. Et oui... Harry avait vingt-quatre ans, il était Auror, il avait brillamment passé ses examens d’entrée au Ministère, mais il ne savait TOUJOURS pas lancer un Reparo. À vrai dire, ce devait être le seul sortilège qui lui résistait ainsi... Bah! Il devait avoir un peu de scotch, dans ce satané bureau! Après s’être vaguement séché et avoir noué la serviette criminelle autour de ses hanches, il attrapa sa baguette avec l’aide de laquelle il finit son séchage, enfila son costume tout en se lavant les dents et, finalement, tenta de raccrocher le portemanteau. Bon, c’était assez précaire, mais... Il n’avait pas le temps, et puis, de toute manière, Ginny s’en occuperait très bien toute seule! Elle avait le truc pour réparer toutes sortes de choses, pourquoi un pauvre portemanteau débile lui résisterait-il? Non mais.

Bon, de toute façon, il n’avait plus le temps. Il donna un dernier - et inutile - coup de peigne dans ses cheveux, puis sortit de son bureau, traversa la chambre à grands pas, pénétra dans la cuisine en se préparant à fermer les yeux pour ne pas fantasmer sur les incroyables quantités de nourriture qui l’attendaient dans le placard, referma la porte derrière lui, ouvrit prudemment un œil et... Regretta immédiatement son geste. Ginny était là, buvant son café, habillée uniquement d’une de ses chemises bleu pâle qui la couvrait à peine jusqu’à mi-cuisse, ses longs cheveux roux ébouriffés lui donnant un air de femme sauvage qui ne laissait pas Harry si indifférent que ça...

“Hmm... Miam-miam! Alors, mon homme s’en va sans dire aurevoir?”

Elle s’était levée et, se mordant la lèvre comme si elle se retenait de dire quelque chose de grave, et enroula la cravate de Harry dans son poing, l’attirant contre elle.

“Va falloir te faire pardonner, maintenant...
_Arrêêêêêteuh! J’vais être en retard!
_Mmh... Juste quelques minutes...”

Alerte rousse! Alerte rousse! Si cela continuait ainsi, Harry ne tiendrait jamais sa “bonne résolution”, et Ron, Seamus et les autres n’auraient de cesse de se moquer de lui... Il devait avouer qu’il le faisait aussi en partie parce qu’il s’ennuyait, ce qui n’était pas très charitable pour la pauvre Ginny, mais après tout, il faisait ce qu’il voulait! Dites-donc.

<<Je dois y aller, je dois y aller, je m’en vais, je vais partir je vais... Gnaaaah... Eh! Mais continue!>>

Harry avait fermé les yeux, savourant le baiser que Ginny venait de lui donner, mais celle-ci venait de s’écarter et Harry, vexé, rouvrit les yeux pour la rappeler. Quand il vit qu’elle était en train de déboutonner sa chemise, enfin la chemise d’Harry, enfin, voilà, il se rappela lui-même à l’ordre. Déposant un furtif baiser sur les lèvres de sa femme qui était plus que surprise, il attrapa son sac de voyage et sortit, laissant une Ginny outrée au beau milieu de la cuisine, les mains s’affairant toujours machinalement à déboutonner la chemise de son mari, qu’elle arracha pour la jeter au sol, décousant par la même occasion trois boutons, et alla hurler dans la cage d’escalier, vêtue uniquement d’une petite culotte:

“ESPÈCE DE... PUISQUE C’EST COMME ÇA, JE... JE... JE BOUDE!”

Elle entendit avec dépit l’éclat de rire de Harry suivi d’un:

“MOI AUSSI, JE T’AIME!”

Puis, la porte claqua et Ginny rentra dans l’appartement, courut jusqu’à la fenêtre du salon qui donnait sur la rue, et hurla de nouveau.

“GOUJAT! JE VAIS ME VENGER! REGARDE, JE, JE, JE... JE MONTRE MES SEINS À TOUT LE MONDE! VOILÀ!”

Nouvel éclat de rire, puis vrombissement de la voiture de fonction que Harry était obligé d’utiliser, car voir un fonctionnaire s’envoler sur un balai ne serait sûrement pas resté inaperçu aux yeux des voisins. En fait de voisins, ils étaient tous, les hommes plus particulièrement, en train de fixer bouche bée Ginny, qui s’exhibait toujours devant tout le quartier. Elle surprit le regard lubrique du voisin d’en face qui sortait à l’instant une paire de jumelle et, avec une exclamation outrée, alla chercher un pot de fleur, remettant par la même occasion la chemise de Harry, qu’elle lança de l’autre côté de la rue, ratant de peu le voisin qui rentra chez lui avec un visage hilare. Ginny s’aperçut alors que ce qu’il tenait dans ses mains depuis quelques minutes déjà n’était pas une paire de jumelles mais un appareil photo numérique, et que ce qu’elle prenait pour des reflets du soleil sur une vitre n’était autre que des flashs provenant dudit appareil.

x°x°x°x

En réalité, Harry n’en menait pas large. Il se sentait effroyablement coupable d’avoir laissé tomber Ginny pour une autre. Bon, évidemment, ce n’était pas encore fait, mais... Le problème était en réalité qu’il ne pouvait plus reculer. Il avait réservé depuis plusieurs semaines la chambre de l’hôtel dans lequel il comptait “briser la monotonie quotidienne” par les grands moyens. De plus, s’il rentrait, Ginny se douterait évidemment de quelque chose, et elle ne laisserait pas passer la chose sans demander d’explications... Ginny ne supportait pas les cachotteries. Elle adorait les surprises, mais pas les cachotteries. Harry en avait eu quelques exemples... Une fois, par exemple, il était rentré avec un gros paquet sous le bras, pour l’anniversaire de sa femme, et avait tenté de le cacher dans son armoire, grâce à un sortilège d’Illusion. Tout se passa très bien, excepté que, lorsqu’il sortit de la chambre, s’apprêtant à soupirer de soulagement, Ginny était devant la porte, les sourcils froncés, les mains sur les hanches. Et quiconque prétendait connaître Ginny était OBLIGÉ de savoir que, quand elle adoptait cette posture, mieux valait courir loin, et très vite! Harry avait tenté de lui faire croire qu’il n’avait rien caché, mais elle avait bien sûr deviné, et elle l’avait par la suite enguirlandé parce qu’il lui avait montré le cadeau qu’elle l’avait forcé à lui montrer. Et comme d’habitude, tout cela s’était terminé par une réconciliation sur l’oreiller. Bref, Harry n’avait plus le choix. Il s’était fourré seul dans ce pétrin, il devrait s’en sortir seul.

<<Oh, la barbe! Quel con, mais quel con... Harry James Potter, promets-moi de suivre l’exemple de Dobby quand tu rentreras. Méchant Harry, méchant Harry...>>

Loin de le raisonner, cette vision des choses fit se dissiper tout doute de l’esprit de l’ex-Élu, et il explosa tout bonnement de rire, sans plus de manières. C’était sans doute une manière comme un autre d’évacuer son stress...

Désirant se relaxer quelque peu, il lança un sortilège de GPS sur son volant, et pencha son siège vers l’arrière, passant ses mains derrière sa nuque et fermant les yeux pour mieux profiter de la situation. Il était seul, il n’avait personne pour lui dire ce qu’il devait faire, et surtout pas Ginny, et il allait passer un week-end à prendre du bon temps sans aucune attache à sa vie d’avant. Et, ensuite, il reviendrait chez lui, ferait comme si de rien n’était et, à l’occasion, recommencerait peut-être une ou deux fois, quand la pression serait trop forte. Bref, il n’avait vraiment aucune raison valable pour s’inquiéter!

Il vérifia une dernière fois que l’itinéraire suivi par la voiture de fonction était le bon, avant de fermer les yeux et de piquer un petit somme. Après tout, il n’y avait personne sur les routes, et le pare-soleil sur sa vitre devrait lui éviter de se faire remarquer... Ah! Quel bon week-end il allait passer... Il s’en réjouissait d’avance.

x°x°x°x

Ginny était seule dans son lit, devant la télévision, à regarder un feuilleton stupide en mangeant les chocolats que Ron et Hermione leur avait offert au Noël dernier et qu’elle avait gardé pour les offrir à Harry le jour de leur cinquième anniversaire de mariage. Et bien, tant pis pour lui! Il n’avait qu’à être moins méchant. Na! Enfin, même Harry n’était pas assez stupide pour préférer un voyage d’affaires au corps d’une femme sublime!

Ginny sentit quelques larmes de rage rouler sur ses joues, et elle les essuya comme si elle tentait de s’arracher la joue. Elle portait toujours la chemise qu’elle avait remise quand elle avait lancé le pot de fleurs sur le voisin d’en face.

Pas mal, d’ailleurs, le voisin d’en face! Moui, enfin, dommage qu’elle ne puisse pas. Ce n’était pas qu’elle n’en avait pas envie, mais... Actuellement, elle était mariée, et... OH! Mais la voilà, l’idée! L’idée parfaite... Le temps de passer une petite robe et un jean slim, de passer un coup de brosse dans ses longs cheveux roux, de traverser la rue, d’appuyer sur l’interphone, de monter les escaliers... Ginny tenait sa vengeance!


Dernière édition par Jérémie Anderson le Jeu 29 Mai - 11:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chambre 216   Chambre 216 Vifdor2Jeu 29 Mai - 11:12

II-Loufoca(Partie II)

Il était près de vingt-trois heures trente quand la voiture s’arrêta devant un hôtel assez banal, mais que Harry savait, de réputation, être l’un des meilleurs fournisseurs d’entraîneuses de France. Et oui! Il était allé jusqu’en France, histoire de s’éloigner le plus possible de son domicile, réduisant ainsi les risques dans une précaution bien inutile car Ginny le croyait en Russie, à Moscou plus précisément, en train de régler une affaire de vols étranges qui n’avaient d’ailleurs jamais eu lieu. Mais Harry était assez anxieux, et préférait mettre toutes les chances de son côté. Après tout, avec Ginny, on ne savait jamais.

Harry fut réveillé par le bruit du frein à main sui se bloqua. Il passa un coup d’œil sur l’hôtel. Il ne pouvait pas voir grand chose car il faisait déjà nuit, mais la vue globale dont il pouvait disposer était assez agréable. C’est une longue suite de bâtiments allongés d’un étage, probablement les chambres, sur les murs desquels grimpaient plusieurs tiges de lierre qui donnaient un air campagnard à l’établissement. Au milieu de tout, Harry pouvait voir ressortir un bâtiment carré, à la pierre rouge brique, plus élevé que les autres. Sûrement la réception. Le jeune homme passa sous une arcade sur laquelle le lierre courait et traversa une sorte de cour avec de la pelouse et, il lui semblait, un petit jardin d’enfants. Oui, il lui semblait seulement, car dans la nuit, il n’arrivait qu’à apercevoir le métal qui luisait à la lumière de la lune et quelque fois le grincement de la balançoire qui continuait à se mouvoir même après l’abandon des enfants.

Il croisa quelques personnes auxquelles il sourit, d’autres qu’il préféra éviter, bref, cet hôtel ressemblait à n’importe quel autre hôtel! Mais ce qui inquiétait Harry, ce n’était pas vraiment l’hôtel en lui-même, ni ce qu’il y avait dedans... C’était plutôt la réaction que Ginny aurait! Aurait-elle découvert le pot aux roses? Non, sûrement pas, il avait bien pris ses précautions. Mais elle n’avait certainement pas apprécié le fait qu’il l’ait laissée en plan au beau milieu de la cuisine. Harry regrettait un peu, mais il en avait vraiment assez d’être fidèle. Il voulait s’amuser, et personne ne l’en empêcherait! N’empêche qu’il se sentait un peu coupable... Vis-à-vis de Ginny, bien sûr, mais aussi vis-à-vis de la jeune fille qu’il allait délaisser comme une vieille chaussette à la fin du week-end! Enfin, elle était sûrement habituée. Après tout, c’était une prostituée, on la payait pour ça! Alors pourquoi se poser tant de questions? Non, vraiment, Harry s’inquiétait pour rien. Il devait se relaxer, penser à autre chose se détendre, ou il allait finir par se jeter par la fenêtre à cause du remords! Le jeune homme eut un rire nerveux à cette idée. Cela ferait une très bonne idée pour un de ces roman à l’eau de rose que Ginny adorait lire. Il ne comprenait d’ailleurs pas du tout l’attrait si particulier qu’elle trouvait à ces navets appelés, laissez-le rire, de la “littérature”. Non mais! Bref, la question est certes très intéressante, mais nous nous écartons néanmoins du sujet. Revenons donc à nos Niffleurs.

Harry finit par atteindre la porte du bâtiment, porte qu’il hésita à franchir. Il fit deux ou trois tours sur lui-même, monta, puis descendit ses mains devant sa tête en émettant un bruit ressemblant vaguement à celui d’un cheval s’ébouriffant, agitant ses doigts comme s’il s’éventait, cligna des yeux plusieurs fois... Il hésita même à hurler: “JE T’EMMERDE, SALAZAR!” le plus fort possible, mais il n’avait pas spécialement envie de se faire virer à coups de pieds au cul avant même d’être rentré. Il respira donc un grand coup, et poussa la porte.

C’était une réception assez banale, dans une ambiance très kitsch: les murs étaient d’un rose pâle qui rappelait à Harry un bureau qu’il aurait préféré oublier, plusieurs plantes vertes parsemaient les bords des fenêtres et les coins des pièces, des rideaux de dentelle blanche pendaient de chaque côté des petites fenêtres rectangulaires, blanches également, et des fauteuils moelleux d’un marron crème assez laid étaient disposés méthodiquement dans la petite pièce. Harry était perdu dans sa contemplation, essayant plus précisément de se souvenir du terme désignant l’appareil blanc qui tournait au-dessus de sa tête en produisant de l’air frais - quelque chose comme “gentil facteur” -, quand une voix retentit derrière lui.

“Bonjûûûûr, môssieur! Queu pûûûûis-j’pûûûûr vûûûûs?”

S’ensuivirent plusieurs hurlements alternatifs entre Harry et la réceptionniste, pendant un certain temps. Cela donnait à peu près ça:

“AH!
_IH!
_OH!
_EH!
_Uh?
_Heeeeu...”

Après cette discussion très instructive, Harry rougit violemment, regarda la réceptionniste qui éclata de rire, faisant étrangement penser à une poule hystérique. Harry se demanda même, à un moment, si elle riait où si elle agonisait. Il allait poser la question, quand il distingua un “HA-HA-QUE-C’EST-DRÔLE!” au beau milieu du concerts de caquettements de la jeune femme, et tenta un:

“Ha. Haha. Hoho. Hum.”

Qui refroidit légèrement les ardeurs de la réceptionniste, qui s’empressa de faire semblant de se moucher et de reposer sa question avec le même accent insupportablement aigu dans la voix, mais sans la gentillesse forcée, cette fois. Harry la regarda en vitesse.

Elle n’était pas vilaine, peut-être un peu trop vulgaire à son goût, mais... Elle avait de longs cheveux, manifestement lissés, d’un noir de jais qui tirait même un peu sur le bleu très foncé, qui encadraient son visage plutôt fin mais agréable à regarder. Ledit visage avait quelque chose de la porcelaine, tant la couche de fond de teint appliqué dessus était épaisse. Elle avait de grands yeux marron chocolat qui lui rappelaient ceux d’Hermione, mais ils étaient bien plus maquillés, un trait d’eye-liner les soulignant bien assez pour nécessiter le surplus de mascara qui allongeait ses cils de cinq bons centimètres. Le résultat était assez réussi, mais donnait un air de poupée à la jeune femme qui, au naturel devait être bien plus appréciable. Sa bouche était maquillée d’un doux gloss couleur chair qui les faisait briller et leur donnait un air plus pulpeux, plus alléchant. De ses vêtements, Harry ne voyait que le haut, le bas étant dissimulé par le comptoir: elle portait un pull classique, à manches longues mais assez léger, aux rayures horizontales blanches et grises pâle. Le col en V dudit pull laissait à Harry un aperçu très appréciable du décolleté de la jeune femme. C’était pour l’instant tout ce que Harry pouvait distinguer de la réceptionniste. Ah, tiens! Non. Une main venait de sortir de sous le comptoir pour venir le tapoter afin de faire comprendre son impatience au jeune homme. Ladite main était plus bronzée que le visage auquel elle correspondait, contrastant de façon assez bizarre avec celui-ci, et ses longs ongles manucurés donnaient l’impression d’être refaits toutes les cinq minutes tant ils étaient soignés.

“HUM HUM!”

Harry sursauta. La jeune femme devait décidément le prendre pour un salopard. Premièrement, il ne trouvait pas ses blagues drôles, ce qui déjà était un affront incroyable, et, en plus, il la matait. De mieux en mieux! Enfin bref.

“Ah, heu, oui, heu, en fait, heu, je viens pour, heu, une chambre.”

La jeune femme pinça les lèvres.

<<Ben quoi? Qu’est-ce qu’elle a cette pouffe? J’ai le droit de prendre une chambre, nan? Tu veux ma photo, connasse?>>

“Et vous comptez nous... Honorer de votre présence pendant combien de temps?
_Oh, pas longtemps, le week-end seulement!”

La réceptionniste se décrispa un peu, sûrement rassuré qu’il ne reste pas trop longtemps.

“Parfait! Alors, quelle chambre pourrais-je vous donner...”

Étrangement, elle se dirigea immédiatement vers les chambres aux numéros élevés, qui devaient certainement être les plus éloignés de la réception. Harry, dans une pulsion de méchanceté, voulut la taquiner un peu.

“Sauf, évidemment, si mon séjour me plaît au point que je veuille emménager.
_PARDON?”

La jeune femme avait presque aboyé sur Harry, se ruant vers lui en se penchant au-dessus du comptoir.

“Et bien, oui” fit Harry avec un sourire innocent, “si vous y mettez un peu du vôtre, je pourrait même, qui sait, m’installer à vie!”

Il se retint d’éclater de rire quand la réceptionniste faillit s’étrangler et lui lança les clés de la chambre portant le numéro 216 à la figure, et sortit presque en courant par la porte qu’elle lui indiqua en grognant un:

“Ç’par là.”

Peu affectueux. Harry sourit. Finalement, il n’y avait vraiment aucun soucis à se faire, en réalité. Il s’était inquiété pour rien. Quel idiot! Le week-end s’annonçait très amusant, au contraire... Harry se mit donc en route pour trouver sa chambre. Ce n‘était pas une partie de plaisir: les baraques se suivaient mais pas dans le même sens, partant souvent dans des directions totalement opposées sans aucune logique, ce qui ne facilitait pas la tache au jeune homme. Chaque fois, il lui semblait approcher du but mais les nombres ne suivaient pas ceux qui les précédaient et il dut faire demi-tour une bonne quinzaine de fois. Et, quand il arriva - enfin - devant le numéro 215, il dut encore déchanter car il s’avéra que la baraque s’arrêtait à cet endroit là. Il fallait maintenant trouver le bâtiment suivant...

En somme, Harry mit environ trente minutes avant de trouver la porte de sa chambre, mais le résultat n’était pas décevant, bien au contraire! La chambre était constituée de trois pièces: un “salon” muni d’un “aikran - Harry n’avait toujours pas trouvé le terme exact - magma”, d’après ce que Harry se souvenait des cours de civilisation Moldue de Ginny, de plusieurs fauteuils et d’un canapé lit; une salle de bains servant également de toilettes, dont la douche avait tellement d’options que Harry doutait d’en comprendre un jour le fonctionnement, avec un lavabo bourré à craquer de lotions de beauté et de crèmes après-rasage dernier cri que le jeune homme avait toujours rêvé de se payer mais qu’il n’avait jamais pu car “leur budget était trop restreint pour se permettre des folies pareilles”; et d’une chambre à proprement parler, avec un lit deux-places au matelas plus que moelleux et aux couvertures divinement réchauffantes disposé juste en face d’une autre télévision, de forme plus classique mais au choix de chaînes tout aussi étonnant. Harry comprenait à présent pourquoi le prix lui avait paru si salé... Il se laissa tomber sur le lit, savourant son confort incroyable avec délice. Son pied heurta une table de nuit qu’il n’avait pas vu avant, seule chose l’empêchant de s’endormir sur le coup. Il poussa un grognement de douleur, puis se releva, se demandant bien quelles surprises lui cachait encore l’hôtel. Il ouvrit l’unique tiroir de la table de nuit, et en sortit un catalogue de... Non, c’était impossible, il rêvait, là. Ce catalogue était plein, rempli, bourré à craquer... De putes?

Contre toute attente, Harry ne rangea pas le catalogue. Il l’ouvrit. Après tout, c’était pour ça qu’il était venu, non? Il voulait du neuf. Et au moins, là, il était sûr de ne pas se faire virer! C’était parfaitement légal, puisque le catalogue était au nom de l’hôtel. Il commença à tourner les pages, ses mains tremblant comme un petit enfant qui vole une tablette de chocolat, et qui la mange tout en sachant que, s’il se fait prendre, il est complètement foutu.

Pendant quelques minutes, il fut totalement sur les nerfs, puis se détendit, se rendant compte qu’il était seul et que personne ne viendrait le déranger. Toujours était-il que, si les jeunes femmes qui figuraient sur les photos avaient un corps et un visage magnifiques, elles étaient superficielles au possible. Les pseudonymes étaient complètement débiles et faillirent plusieurs fois faire mourir Harry de rire. Tous les noms ressemblaient à des surnoms de gamines, et le plus souvent n’étaient pas très gracieux, à la limite trognons mais sans plus. Harry finit par tourner les pages sans trop y faire attention. Il avait sorti un paquet de chips, et les engloutissaient les unes après les autres, fermant déjà à moitié les yeux et soupirant de consternation quand son attention fut retenue par un pseudonyme qui lui rappelait quelque chose... Oui, pas de doute, il connaissait ce surnom, mais impossible de se souvenir à qui il avait appartenu. La photo qui accompagnait ne permettant pas à Harry de distinguer le visage de l’entraîneuse, il décida d’employer les grands moyens, et s’empara du téléphone, composant celui de la réception.

“Bonjour, ici Harry Potter, pourriez-vous faire venir Loufoca chambre 216?”
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