Les normés

Et c'est ainsi que ça se passe, lorsque l'on tente de penser dans sa tête. Fanny-Fantine aime beaucoup cet exercice plutôt inutile. Ne lisez pas, pitié.

Like a Star @ heaven

Ceci est un paragraphe innutile et d'une qualité plus que médiocre. N'y prêtez pas attention et ignorez le, il ne contient que des mensonges et est truffé de messages subliminaux. Merci.

*Et donc la il doit se demander pourquoi je n'ai pas les mêmes chaussettes. Tous les gars pensent ça quand ils me voient. C'est assez stupide de leur part, j'en suis consciente, mais je ne leur en veux pas, qu'est ce qu'ils pourraient regarder d'autre a part mes pieds? Enfin je vais pas me morfondre là dessus ce serait une réflexion stérile et ennuyeuse a mourir. Quand même... je suis sûre qu'il a des genoux a-d-o-r-a-b-l-e-s. Mais bon, je peux pas les voir, l'uniforme n'étant pas composé de shorts... Tient! Une cousine a Brigitte à trois heure! Changement de direction... huhu... c'est tellement marrant de se dire dans sa tête ce que l'on est en train de faire... inutile... que j'aime ça... ah, je me suis prise le pied dans le tapis. Là je suis par terre et je me relève. Le garçon me regarde avec les yeux ronds. Eh oui mon petit gars, tu as devant toi une folle avec une frisée aux lardons sur la tête et des motifs différents sur chaque chaussette qui se précipite vers un coin de la salle vide et poussiéreux et qui n'est apparemment doté d'aucun sens de l'équilibre. Je suis tellement parfaite! Des fois je me sens dépassée par cette notion de perfection, et je me dis que les autres n'ont pas de chance de n'être que des spectateurs de ma magnificence. Enfin, je vais pas la jouer compassion sinon j'en aurais pour des heures. Huhu! Elle s'appelle Séraphine! J'adooore. C'est super totochisant comme nom. Oh non... c'est la Vieille Bique. D'habitude, j'aime bien les vieilles peaux, mais là... celle çi est vraiment mesquine! Elle se fait passer pour quelqu'un d'autre et t'amadoue pour te prendre un peu de sang. Alors là, pas question! Pas Vieille Bique. T'es reconnue chérie, t'as plus qu'a aller voir ailleurs si un débile se promenerait pas niaisement dans les couloirs. Je sais ou tu pourrais en trouver! Descend aux cachots, les Serpentards feront parfaitement l'affaire...*

Like a Star @ heaven

A partir d'ici, la lecture est tout à fait possible. mais fortement déconseillée.

Fanny-Fantine était en train de penser dans sa tête. C'était une de ses passions, et elle passait le plus clair de son temps à cette occupation. Il faut avouer que beaucoup de ses réflexions pourraient être qualifiées d'ignominies de la pensée, mais il arrivait, parfois, qu'elles se révèlent intéressante, ou, tout du moins, d'une qualité que l'on pourrait placer un peu au dessus de médiocre. Ce que vous n'avez pas lu ci-dessus se placerait dans les récits les plus minables. Nous passerons sur cette catégorie majoritaire de ses pensées et nous intéresserons plutôt aux moins pires (le terme "moins pire" n'étant pas un euphémisme). Mais nous garderons toujours l'esprit ouvert et peut être pourrons nous, avec un certain recul et au fil du temps, supporter ce personnage atroce qu'est Fanny-Fantine. Ou pas.

Il était déjà quinze heures trente-huit bien passé lorsque Fanny-Fantine, située au troisième étage de l'école Poudlard, dans le deuxième couloir à gauche des escaliers, à environ un mètre quatre vingt douze du mur ou était accroché le tableau de Bilbo le Bobitte, se rendit compte que nous étions un samedi. Le choc de la découverte atténué, elle pu continuer sa traversée en toute sérénité.

Fanny-Fantine a toujours haï les chiffres. Depuis qu'elle les connait. Non, avant même qu'elle les connaisse, elle les abhorrait déjà. Je n'ai aucune idée du pourquoi du comment cette information est placée ici. Je ne suis, après tout, pas autorisée a parler a la première personne, je dois juste raconter ce que fait Fanny-Fantine. Voilà. Nous ne saurons donc jamais pourquoi cette information s'est retrouvée ici. Et c'est peut être mieux ainsi.

Le samedi était un jour de la semaine que Fanny-Fantine ne détestait pas particulièrement, ni n'appréciait plus que les autres. C'était le samedi, voilà tout. Généralement, il y avait des activitées et prestations diverses : matchs de Quidditch, tournois de Bavboules, etc. Mais tout ceci n'intéressait guère Fanny-Fantine. Elle préférait passer son temps libre a flâner dans le parc, près du lac, ou encore à chercher des araignées dans le château, ou de se lire un bon gros livre sur les sortilèges concernant les boites a musique ou encore les sabots en bois dans la bibliothèque, et parfois partir a la recherche de vers de terre géants aux abords de la forêt Interdite. On ne peut pas dire que Fanny-Fantine avait des activités hors du commun, mais il était certain qu'elles n'étaient pas non plus tout à fait banales. Lorsqu'elle n'avait vraiment rien a faire, elle s'asseyait dans le parc et pensait dans sa tête. Penser dans sa tête, elle adorait ça Fanny-Fantine. La plupart du temps, elle s'imaginait être une élève normée, comme elle s'amusait a les appeler. "Les", ce sont tous les autres élèves, les élèves normaux quoi. Ce que vous n'avez pas lu çi dessus est un exemple de pensées normées. Tout est faut, et rien n'est vrai. Ce n'est pas elle, c'est Gwen Jones, c'est aussi Amy Brandon et Justine Prince, Adèle Marie, Pauline Justice. Ce sont les normées. Elle aime aussi penser en normés, mais les normées sont plus amusantes a jouer. Ah si, il y a une petite chose de vrai dans l'échantillon de pensée de normée : la totochonerie. Cela inclue aussi les araignées. Bien sûr.

Alors on peut se dire, mais Fanny-Fantine, elle doit pas rigoler beaucoup. Eh bien, si! Et même plus que beaucoup! Car il y a un point important dans sa personnalité que nous avons touché du doigt... la folie. Oui, Fanny-Fantine est folle. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle sait parler aux araignées. Et c'est ce qu'elle faisait, en ce samedi de Mai, dans un couloir du troisième étage de son école de sorcellerie. Elle s'était arrêter près du tableau de Bilbo Bobitte et avait remarqué une toile dans le coin gauche. Une toile très significative... une araignée y habitait! Elle commençait à se présenter. Fanny-Fantine n'eut pas le temps de lui demander son nom qu'un malappris la renversa par terre, lui faisant renverser le contenu de son sac par la même occasion, et l'écrasa de tout son poids sur le sol carrelé.